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Une pratique aussi ancienne que l’histoire elle-même

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La « GPA » est une méthode de procréation médicalement assistée, par laquelle une personne ou un couple (appelés « parents d’intention ») qui rêve d’avoir un enfant fait appel à une femme (appelée « gestatrice ») qui accepte de porter son bébé, que ce soit volontairement ou en échange d’une rémunération définie par contrat.

La GPA « traditionnelle » ou « partielle », dans laquelle la gestatrice est également la mère biologique du bébé, est pratiquée au moins depuis l’Empire babylonien mais est beaucoup moins courante aujourd’hui. À l’inverse, dans la GPA « totale » ou « complète », la gestatrice n’a aucun lien génétique avec le bébé. Pratiquée pour la première fois aux États-Unis en 1986, la GPA gestationnelle a gagné en popularité ces dernières années, en grande partie en raison des lourdeurs administratives qui ont rendu l’adoption pratiquement impossible dans de nombreux pays, notamment dans le cas des couples de même sexe.

Malheureusement, dans notre monde de plus en plus polarisé, de nombreuses questions liées à l’autonomie personnelle et à l’éloignement des traditions sont inévitablement devenues l’objet de vives controverses. La GPA ne fait pas exception à cette tendance : là où beaucoup voient une situation gagnant-gagnant d’un rêve de changement de vie réalisé grâce à une coopération mutuelle, d’autres y voient une pente glissante vers une hécatombe sociale et morale.